Blessures et soins

 

LES PETITS BOBOS

 

Le  point de coté 
 Il apparaît en plein effort et est le plus souvent bénin. Encore faut-il faire la distinction avec les douleurs évocatrices d'une urgence médicale (appendicite, péritonite, infarctus du myocarde).

SOINS: Comprimez sur le point de douleur avec la main et inclinez-vous en soufflant. Le "point de côté" doit alors disparaître. En l'absence d'amélioration, consultez votre médecin pour avis. 

L’ampoule
Lorsqu’on achète de nouvelles chaussures, cela provoque presque toujours l’apparition d’ampoules.

SOINS : L’idéal est de mettre un pansement spécial pour ampoule. Sinon, il suffit de faire un trou pour la vider de son sang et ensuite mettre un pansement par-dessus pour protéger (après avoir désinfecté avec de l’alcool). 

Le saignement de nez
Lorsqu’on reçoit le ballon en pleine figure, le nez peut se mettre à saigner. 

SOINS : Comprimez avec son index la narine saignante pendant 2 minutes. 

La Crampe
Elle intervient pendant l'effort. Son origine est due à l'accumulation de déchets au niveau du muscle insuffisamment irrigué.

SOINS : Mise en extension forcée du mollet.

La Contracture
Le muscle ne retrouve pas sa longueur initiale après un exercice, d'où douleur. C'est la conséquence d'une activité anormale ou exagérée du muscle. Il n'y a pas de lésion. Elle ne surgit pas sur l’instant mais une heure ou deux après l’effort ou le lendemain matin. 

SOINS: Repos et massage. 


 

LES BLESSURES DU FOOTBALLEUR :


- Les lésions musculaires : élongation, claquage, déchirure. Pour les éviter, il faut bien s’échauffer, suffisamment longtemps. Cela ne suffit cependant pas toujours.
- Les entorses de la cheville ou, plus rarement, du genou. Difficiles à éviter lorsqu’elles ont provoquées par un choc avec l’adversaire, elles peuvent aussi se faire sur des mauvais terrains ou en cas de grande fatigue. Lorsque vous reprenez le foot après une entorse de la cheville, mettez une chevillière, pendant plusieurs mois s’il le faut. Cela diminuera fortement le risque de rechute.
- Le ménisque : nombreux sont les footballeurs qui ont dû subir une opération du ménisque.  Cela s’explique par les chocs, par les terrains durs, et par les mouvements brusques qui font forcer le genou.
- La tendinite. Comme tous les sports, le football peut entraîner une tendinite (tendon d’Achille), souvent en période de préparation physique.
- La pubalgie. C’est une tendinite des adducteurs, avec une douleur remontant dans l’entrejambe résultant d’un déséquilibre de puissance musculaire. C’est délicat à soigner et nécessite parfois une opération. Impossible à anticiper, la pubalgie peut, en outre, faire des retours fréquents chez un sportif qui se croyait guéri.

 

LES LESIONS MUSCULAIRES

 

L’effet bénéfique du froid pour soigner les lésions musculaire et bien récupérer. Le froid est efficace en phase aiguë d’une blessure, il favorise une diminution de l’hémorragie et de l’œdème suite à un traumatisme. L’application de glace provoque une vasoconstriction des vaisseaux sanguins, le métabolisme cellulaire est ralenti et l’on observe une baisse de la production de déchets métaboliques et autres toxines. Le froid protège les tissus des effets produits par la réaction inflammatoire. Enfin l’abaissement de la température provoque localement une sorte d’anesthésie qui explique le soulagement ressenti lors du glaçage de la partie endolorie.
Par contre, le froid n’est pas recommandé lors d’inflammations chroniques.
 


L'Elongation.
Elle intervient au cours de l'exercice. Généralement, ce n'est pas une douleur très importante. On ressent une pointe de contracture, le muscle a été au-
delà de ses possibilités d'étirement. Il est préférable de s’arrêter pour éviter toute complication.
SOINS: Repos, pas de massage , mettre de la glace, et faire, si possible, de la physiothérapie. La guérison intervient entre 4 et 7 jours.  

 

 

Le Claquage.
C'est la lésion d'un certain nombre de fibres musculaires. Classiquement son apparition est brutale et on la ressent en plein effort. Elle contraint à une interruption immédiate de l'activité. Le diagnostic est souvent évident, l'individu étant coupé en plein effort. Le joueur qui poursuit son effort sur une élongation préalable peut entraîner un claquage. D'où l'obligation de se reposer dès l'apparition de la moindre gêne musculaire en cours d'exercice.
Le claquage touche le plus souvent les ischio-jambiers mais peut survenir sur n'importe quel muscle, notamment le quadriceps crural et les jumeaux.
 
Soins : Appliquer de la glace ou du froid immédiatement. Eviter surtout toute manipulation et faire un examen très sérieux par un médecin sportif. 

 

 


La Déchirure.
Le muscle peut parfois se rompre totalement, c'est la déchirure musculaire qui est un accident très grave devant parfois être opéré. Le claquage est du à un dépassement des possibilités physiologiques du muscle. Dépassement souvent causé par un geste incorrect en particulier dans son amplitude.


Soins : Appliquer de la glace ou du froid immédiatement. Eviter surtout toute manipulation et faire un examen très sérieux par un médecin sportif.


 

LES ENTORSES

L’entorse est la conséquence de faux mouvements latéraux. Ceux-ci surviennent à la course lors de changement de direction, en posant mal le pied au sol, à l’occasion d’un contact avec un adversaire ou encore en roulant sur le ballon. Les attelles immobilisent correctement la cheville au niveau du ligament externe tout en préservant la fonction de flexion extension qui permet de marcher. Cela accélère la cicatrisation et permet de ne pas exposer le sportif au phénomène de fonte musculaire liée à une immobilisation.

Soins : Immobiliser la cheville ou le genou et appliquer de la glace ou du froid immédiatement. En fonction de la gravité de l’entorse, on peut conseiller la simple immobilisation par strapping souple, puis réaliser une radiographie voire une IRM.

LE MENISQUE

Le genou est un endroit fragile pour les footballeurs, notamment au niveau des ménisques et des ligaments. Après un choc, semblable à l’entorse, le blessé ressent brusquement une sensation de blocage. Le genou gonfle et devient sensible. La douleur, le plus souvent sur la face intérieure, apparaît lors de mouvements où le genou force.

Soins : Appliquer de la glace ou du froid immédiatement et repos forcé et porter un atèle pour les déplacements.

Ensuite diagnostiquer la sévérité de la blessure par la réalisation d’une IRM.  Le degré de lésion conditionnera un type de traitement différent. En cas de fissuration minimale, la reprise de la marche normale peut être prévue au bout de 8 jours. La réadaptation à l’effort et au sport peut être prévue au bout de 3 semaines. Il peut être conseillé de réaliser quelques séances de kinésithérapie et de réadaptation à l’effort afin de remobiliser ce genou. En cas de douleur persistante, l’opération s’imposera. Des techniques modernes chirurgicales laissent en place une grande partie du ménisque non lésé et permettent d’éviter des lésions dégénératives rencontrées chez les footballeurs.

 

LA TENDINITE

Les symptômes d’une tendinite sont clairs et facilitent le diagnostic. La sensation est celle d’avoir un élastique sur le point de se rompre, ou d’élancements douloureux. C’est une sorte de raideur. Quand il s’agit du tendon d’Achille, la douleur est située entre le talon et le mollet, verticalement. La tendinite des adducteurs est généralement liée à une pubalgie. Dans le cas de la tendinite, la douleur augmente avec la pratique du sport. Si on continue à courir avec une tendinite au tendon d’Achille, la douleur va augmenter progressivement jusqu’à devenir insupportable. Et en continuant quand même, en ignorant la douleur, on peut aller jusqu’à la rupture du tendon d’Achille ou de n’importe quel autre tendon endommagé. Et quand il y a rupture, soigner la blessure est plus long.

SOINS : Le repos, pris au bon moment, permet de se soigner assez vite (de quelques jours à une ou deux semaines au pire). Bien sûr, il ne s’agit pas de s’arrêter à la plus petite douleur. Tous les sportifs savent qu’à la reprise de l’entraînement ou lorsque la charge d’entraînement augmente, des petites (plus ou moins, des courbatures peuvent être vraiment douloureuses) douleurs apparaissent, pour la plupart sans gravité. Il faut attendre, dans le cas de la tendinite, que la douleur paraisse installée, ou que ça commence à « coincer ». La tendinite étant souvent provoquée par des mouvements répétitifs, il suffit parfois simplement de changer ses habitudes, d’éviter de faire les gestes responsables de la douleur pour que la tendinite disparaisse d’elle-même. Attention cependant à ne pas faire de mauvais mouvements pour compenser, car un nouveau déséquilibre créerait de nouvelles blessures. Il existe également des pommades, pour faire disparaître la douleur plus vite.

 

LA PUBALGIE

Maladie du footballeur, la pubalgie est caractérisée par une douleur au pubis (entrejambe), pouvant s’étendre jusqu’aux adducteurs. La douleur aux adducteurs est celle d’une tendinite, semblable à une tendinite au tendon d’Achille ou ailleurs ; la douleur au pubis est diffuse, peu précise, donne une impression de fragilité (comme une fêlure), et est faite d’élancements vifs et plus ou moins douloureux selon les moments.
L’apparition de la douleur est progressive. Au début, elle diminue quand l’athlète est chaud. Ensuite, elle devient constante. Enfin, elle devient véritablement handicapante.

à bout de sa pubalgie assez vite. Deux choses à faire : arrêter l’entraînement et faire des exercices simples comme s’accroupir et se relever, en maintenant le buste droit (très efficace), étirer les adducteurs. Un kinésithérapeute peut vous conseiller d’autres exercices, plus appropriés à votre situation, car chaque pubalgie est particulière.
Votre médecin vous administrera des anti-inflammatoires, des antalgiques et des décontracturants.
Il existe un traitement par ultra-sons ou ionisations.
Lorsque tous ces traitements ont échoué, il reste la mésothérapie ou l’infiltration.
Enfin, en dernier recours, l’opération chirurgicale, entraînant un arrêt de 2 à 6 mois.

 

 

 

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